L’AEFNB déçue de l’abolition des Prix d’excellence en éducation pour le secteur francophone seulement

(Service des communications de l’AEFNB — Fredericton) – L’annulation des Prix d’excellence en éducation pour le secteur francophone seulement est très mal accueillie par l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) qui revendique formellement son retour, dès novembre 2023.

Divisés en deux volets, « [l]es Prix d’excellence en éducation du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance permettent[aient] de reconnaître et d’honorer les enseignantes et les enseignants, ainsi que les éducatrices et les éducateurs des installations de garderie agréées qui se distinguent par leur créativité, leur dynamisme et leur engagement.

Les lauréates et lauréats du Prix d’excellence [étaient] sélectionnés en fonction de :

·       leurs idées novatrices et créatives et leurs actions dans le cadre de leur enseignement ou de leurs interactions en milieu scolaire et;

·       leur dynamisme et leur engagement au niveau de l’école, de la communauté, du district ou de la province. »

(extrait des documents de mise en candidature du Prix d’excellence en éducation)

Pour Nathalie Brideau, présidente de l’AEFNB, « Il est incompréhensible, maladroit et décevant, en pleine pénurie de personnel enseignant, que le ministre annule la seule reconnaissance de prestige décernée par le gouvernement au personnel enseignant francophone. Au moment où l’Acadie doit, plus que jamais, se serrer les coudes pour valoriser la profession enseignante, le ministre fait le contraire – et seulement pour le secteur francophone! »

Durant la pandémie, la suspension temporaire du Prix d’excellence en éducation (secteur francophone), pour les impératifs exceptionnels qu’on connaît, avait été comprise par toutes et tous. De profiter de cette suspension passagère pour changer de cap suscite encore plus de grogne du côté de l’AEFNB.

Pour le secteur francophone seulement, le ministre souhaite remplacer la prestigieuse distinction (Prix d’excellence en éducation) par un programme de bourses pour le milieu scolaire calqué sur le monde des commandites du secteur privé « Que feriez-vous avec 1 500 $? ».

« Soit que le ministre Hogan est très mal avisé, soit que l’importance qu’il accorde à la valorisation de la profession enseignante francophone au Nouveau-Brunswick ne fait visiblement pas partie de ses priorités… Quand Kraft ou UNI nous invite à préparer un dossier de candidature pour financer des projets scolaires, c’est une chose! Quand c’est notre propre ministère qui organise un tirage au sort pour distribuer 11 bourses pour financer nos écoles ou nos services de garde en prétendant que c’est pour valoriser la profession enseignante ou l’excellence des éducatrices et des éducateurs en petite enfance, je crois qu’on ne parle réellement plus du tout de la même chose », conclut Madame Brideau.

 

L’AEFNB a pour mission de favoriser l’avancement de l’éducation en français, de représenter les intérêts de la profession enseignante et de valoriser la langue et la culture françaises. Elle représente quelque 3 000 enseignantes et enseignants œuvrant dans les écoles publiques de la maternelle à la douzième année ainsi que les enseignantes et enseignants suppléants.

 

 

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